La faillite, ce n’est pas la fin (promis)
On pense souvent que faire faillite, c’est échouer. Perdre. Fin du jeu.
Mais en réalité ? C’est souvent le début de quelque chose de nouveau. Un tournant.
Un peu comme une éclipse : ça fait un moment sombre, oui, mais c’est aussi le signe qu’une nouvelle lumière va arriver.
Et tu n’es pas seule. Environ 90 % des startups plantent dans les premières années. Ce n’est pas une honte, c’est la réalité. Et surtout : ce n’est pas la fin de ton aventure.
« Il est impossible de vivre sans échouer à quelque chose, à moins que vous ne viviez si prudemment que vous pourriez aussi bien ne pas avoir vécu du tout. »
— J.K. Rowling
Cet article est pour toi. Pour t’aider à comprendre ce que tu vis, à faire la paix avec tout ça, et à rebondir, plus forte, plus alignée, et mieux entourée.
Quand ton entreprise s’arrête (et que ton monde s’écroule un peu)
Tu as le droit de pleurer
Tu ressens un mélange de tristesse, de colère, de vide ? C’est normal. Vraiment.
Une faillite, c’est un deuil. Et comme tout deuil, il faut du temps.
Autorise-toi à pleurer, à en parler, à écrire ce que tu ressens. Et si tu sens que ça t’envahit trop, parle à un·e pro. Tu n’as pas à gérer ça toute seule.
La honte et la culpabilité, on en parle ?
Tu te dis peut-être : « J’ai raté, c’est de ma faute, je ne suis pas faite pour ça… »
Stop. Tu n’es pas un échec. Tu es une femme courageuse qui a tenté quelque chose de grand.
On te pousse à croire que tu dois réussir ou disparaître. Mais la vraie vie, c’est plein d’essais, de faux départs, de rebonds. Et ça, c’est précieux.
Cette peur qui t’empêche d’avancer…
La peur d’échouer encore peut t’immobiliser. Elle peut te faire douter de tout.
Mais souviens-toi : tu as déjà fait quelque chose de fou — créer ton business.
Alors tu peux recommencer, autrement, mieux armée. Un pas après l’autre.
Commence petit. Teste. Et célèbre chaque mini victoire.
L’incertitude fait peur ? Oui. Mais elle est aussi pleine de promesses.
Tu ne sais pas encore ce qui t’attend ? C’est normal.
Mais devine quoi : c’est aussi là que les choses inattendues arrivent.
Respire. Pratique un peu de pleine conscience (promis, ça marche). Fixe-toi des petits objectifs, pas à pas. Tu vas y voir plus clair.
Tu as appris. Maintenant, tu grandis.
Qu’est-ce qui n’a pas marché ? Qu’est-ce que tu referais différemment ?
Prends le temps de faire le point. Pas pour te flageller. Juste pour comprendre.
Pose-toi ces questions :
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Quelles décisions auraient pu être différentes ?
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Où manquais-tu de soutien, de ressources ?
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Qu’est-ce que tu referais autrement aujourd’hui ?
Parle à d’anciens clients, mentors, amis… Tu vas voir, c’est éclairant.
Tu es bien plus compétente que tu ne le crois
Fais une liste de toutes les choses que tu sais faire, que tu as apprises.
Tu es une pro de la débrouille, de la gestion, de la créativité, de la résilience.
Et tout ça, tu peux le réutiliser. Tu peux aussi te former à ce qui te manque. Mais crois-moi : tu as déjà une sacrée base.
Change ton regard : tu n’as pas échoué, tu es en train d’évoluer
On appelle ça un mindset de croissance.
Visualise tes futurs succès. Pratique la gratitude pour ce que tu as encore.
Tu n’es pas « cassée ». Tu es en construction.
Se réinventer, concrètement
Repars avec des objectifs clairs (et réalisables)
Pas besoin de tout refaire en grand. Commence avec des objectifs SMART : Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes, Temporels.
Ça te donne une direction sans te submerger.
Reconnecte-toi aux bonnes personnes
Ton réseau est plus précieux que jamais.
Rejoins des groupes d’entrepreneures, participe à des événements, échange sur LinkedIn, demande de l’aide.
Sérieusement, ose. Tu seras surprise de voir combien de personnes veulent vraiment t’aider.
Et si ton échec t’ouvrait une autre voie ?
Peut-être que ce projet n’était pas le bon moment, pas le bon angle, pas le bon modèle.
Mais peut-être qu’il t’a menée exactement là où tu devais aller.
Reprends ton idée et pivote. Ou lance quelque chose de nouveau. Tu es libre.
Gérer l’après côté finances
Oui, il faut affronter les réalités.
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Liste tes dettes, tes échéances.
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Négocie avec tes créanciers (tu seras surprise de leur écoute).
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Renseigne-toi sur le crowdfunding, les aides locales, les subventions.
Et surtout, fais-toi accompagner. Des pros peuvent t’aider à y voir clair
Et si tu devenais une source d’inspiration ?
Ton histoire compte
Il y a d’autres femmes comme toi, en galère, qui se sentent seules.
Ton témoignage peut les aider. Crée du lien, partage ton parcours, inspire.
Tu peux devenir un modèle
Participe à des cercles d’entraide. Rejoins des réseaux d’entrepreneures.
Offre ton expérience à celles qui démarrent.
Et si tu as envie : crée ton propre groupe, ton espace de soutien. Le monde en a besoin.
Et maintenant ?
Tu veux :
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Te repositionner ? → Mets ton CV à jour, valorise ce que tu as appris.
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Rechercher un job ? → Parle de ton parcours avec authenticité, sans honte.
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Recréer un projet ? → Lance un petit MVP, fais des tests, ajuste.
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Protéger tes idées ? → Pense à la propriété intellectuelle (droit d’auteur, marque, brevet). Demande conseil à un·e avocat·e.
Tu n’es pas seule
Rejoins des groupes de femmes entrepreneures.
Parle sur les forums. Crée des connexions.
Cherche un·e mentor, ou deviens mentor toi-même. Le partage, c’est un vrai levier pour rebondir.
Et surtout : entoure-toi de bienveillance. Celle des autres, mais aussi la tienne.
En résumé
Tu n’es pas ton échec. Tu es ce que tu vas en faire.
Ce n’est pas un point final, c’est un point-virgule.
Tu as vécu une tempête, mais regarde-toi : tu es encore debout.
Peut-être un peu chamboulée, mais pleine de potentiel.
Alors prends ton temps. Respire. Et avance, même tout doucement.
Tu es capable. Tu es légitime. Et tu n’as pas dit ton dernier mot.