Être une femme dans le business ? C’est un peu comme jouer à un jeu dont les règles changent en cours de partie… et surprise, tu dois aussi prouver que tu sais jouer.
Même en 2025, les entrepreneures croisent encore trop souvent des murs invisibles : préjugés, doutes, remarques sexistes, et autres joyeusetés.
Mais on avance. Et on ne compte pas s’excuser d’être là.
Les préjugés sexistes, c’est quoi exactement ?
C’est ce petit réflexe (bien ancré) qui fait croire qu’un homme « dirige » et qu’une femme est « autoritaire ».
C’est ce moment où tu présentes ton projet… et qu’on te demande si quelqu’un t’aide.
C’est ce ton condescendant qu’on connaît un peu trop bien.
En résumé : ce sont tous ces biais qui nous forcent à faire deux fois plus pour obtenir la moitié du crédit.
Les galères qu’on connaît par cœur
Financements compliqués
Ton business plan est béton, mais tu sens que ta légitimité est en débat. Encore.
Crédibilité à géométrie variable
Quand un homme est confiant, il est respecté. Quand une femme l’est, on la trouve « trop sûre d’elle ». Magie.
Réseaux fermés
Tu veux entrer dans certains cercles pro ? Il faut souvent pousser fort. Très fort.
Charge mentale à bloc
Prouver ta valeur en permanence, c’est épuisant. Et pourtant, tu continues. Respect.
On baisse les bras ? Jamais.
Sensibiliser, encore et toujours
Il faut éduquer, former, parler. Parce que non, les biais inconscients ne disparaissent pas tout seuls.
Montrer l’exemple
Plus on voit de femmes à la tête d’entreprises, plus ça devient la norme. Et moins on lève les sourcils.
Créer nos propres réseaux
Des espaces où on se soutient, on échange, on se comprend. Ça existe, et ça change tout.
Exiger des politiques inclusives
On ne parle pas de discours marketing, mais de vraies actions : recrutements équitables, congés bien répartis, évaluation juste des compétences.
Et bien sûr, l’accès au financement
Les femmes ne manquent ni d’ambition ni de talent. Ce qu’il manque souvent, ce sont les fonds. Il est temps de revoir les critères.
En résumé :
Oui, le monde change. Lentement, parfois. Mais sûrement.
Et ce changement, il se construit grâce à chaque femme qui ose, qui lance son projet, qui prend la parole.
Alors on continue. On ouvre des portes. Et on s’assure qu’elles restent ouvertes pour les suivantes.